Les jeunes Africains doivent apprendre à pêcher et arrêter d'attendre qu'on leur serve le poisson

De jeunes Béninois à l'Université de Parakou au Bénin.

Aujourd’hui deux sur trois jeunes africains chôment et cherchent désespérément un boulot. Certains choisissent de prendre la mer au risque et péril de leur vie, d’autres préfèrent suivre les vieux politiciens dans leurs meetings et slogans. Les pays francophones sont les plus touchés. Par exemple au Bénin, les jeunes passent leurs journées sur les réseaux sociaux à parler politique. Ils discutent de qui seront élus ou pas aux prochaines élections. Que peuvent-ils donc faire d’autre puisqu’ils n’ont pas de boulot ! A défaut de rien donc, ils passent leurs journées sur les réseaux sociaux en attendant le lancement de futurs concours de recrutement dans l’administration publique. Des concours frauduleux en plus, qu’ils passent sans espoir parce que, disent-il, les admis sont déjà connus à l’avance. Des concours entachés donc d’irrégularités et gangrenés par un système de corruption et de népotisme bien organisé.

Tout comme les jeunes béninois, les jeunes francophones africains vivent dans l’incertitude et la peur de l’avenir. Ils sont prisonniers d’un système anti-jeunes qui les exclu littéralement des affaires de la cité. Les moments passés sur les réseaux sociaux ou dans d’autres loisirs comme les matchs de football européens ne sont que de temporaires évasions, car aussitôt finis, bonjour la réalité ! Et la réalité, c’est que des jeunes jusqu’à 26-30 ans vivent toujours sous la responsabilité de leurs parents car n’ayant aucune source de revenu. 

A qui la faute donc ? Dans les pays francophones, nous le disions, on répond toujours que c’est le président qui ne fait rien pour arranger les choses, que c’est les politiciens qui bouffent tout dans le pays.

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La solution serait donc de changer les dirigeants et les remplacer par d’autres. Et c’est ce qui se fait parfois dans certains pays. Seulement, aussitôt au pouvoir, les remplaçants sont à leur tour très vite décriés, car ne répondant pas aux attentes. 

Et si on changeait de méthode ? Et si on changeait de stratégie vu que depuis les indépendances rien n’a l’air d’évoluer ? Nous devons oublier les politiciens et leurs politiques. Nous devons prendre en main notre destin. La jeunesse africaine francophone doit essayer autre chose. Nous devons nous unir, non pas pour renverser le pouvoir en place, mais pour créer autrement la richesse.

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Nous devons opter pour le développement par les réseaux associatifs. Le concept est simple : au lieu d’attendre les politiques gouvernementales, nous devons essayer avec ce que nous avons et pouvons. De toute façon, les politiques nationales et internationales n’ont pas notre temps. Ont-ils déjà fini avec leurs bombes nucléaires ? Ont-ils déjà finis de s’emprisonner entre eux ? Ont-ils finis de se chamailler sur « il y a changement climatique ou pas » ? Ces vieux se foutent de nous, il est grand temps de le réaliser.

Nous devons nous associer avec nos amis et nous lancer dans des activités rentables. Quel que soit votre domaine, lancez-vous ! Même si cela parait difficile, essayez ! Pour l’exemple, la première année de son lancement en 1892, Coca-Cola n’avait vendu que 25 bouteilles, mais la compagnie n’a pas fermée. Aujourd’hui, ils vendent plus d’un millions de bouteilles par jour. Le début va être difficile, mais le meilleur vient toujours en fin de compte.

Jeunes africains, unissez-vous !

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