Au Japon, on célèbre le pénis mais on ne fait pas l’amour
Dans la culture populaire Japonaise, le sexe est très représenté. Le Honen Matsuri et le Kanamara Matsuri sont deux fêtes qui célèbrent le sexe masculin dans l’Etat insulaire.
Pourtant, le sexe est très peu pratiqué et parler de sexe ou de relations amoureuses restent tabous. Le pays est en plein déclin démographique, souffrant d’un taux de natalité des plus bas au monde très en dessous du seuil de renouvellement des générations.
Le Kanamara Matsuri de Kawasaki
Le Kanamara Matsuri, célébré chaque printemps depuis 1977 est une fête shinto de la fertilité. Elle a lieu à Kawasaki, une ville de 1 457 315 habitants située entre les deux plus grandes villes du Japon, Tokyo et Yokohama. La plus grande festivité de la célébration annuelle du Kanamara Matsuri a lieu le premier dimanche du mois d’avril. Le thème principal de la fête est évidemment le pénis, qui est reproduit partout en image de diverses manières : décorations, légumes sculptés, sucre d’orge, etc. Le centre où se déroule la fête est le sanctuaire de Kanayama. Autrefois, les prostituées venaient y prier pour être protégées contre les maladies sexuellement transmissibles. Le sanctuaire peut aussi accorder des bénédictions divines pour la prospérité des affaires, l’accouchement facile, l’avenir du clan familiale, le mariage, et l’harmonie entre époux. Lors des festivités, des défilés sont organisés pour parader trois pénis conservés dans des mikoshi (temple mobile en bois promené par de nombreux porteurs) : le pénis de bois dans le grand mikoshi, le pénis de fer noir dans me mikoshi en forme de bateau, et le pénis géant rose dans le mikoshi Elisabeth sans toit, porté par des hommes en vêtement féminin. Une légende expliquant ce culte vouer au pénis raconte qu’un démon aux dents tranchantes s'était caché dans le vagin d'une jeune fille, et qu'il avait castré successivement deux jeunes hommes pendant leur nuit de noces. Un forgeron façonna un phallus de fer pour casser les dents du démon, et l'objet devint une relique sainte.
Le Honen Matsuri de Komaki
A quelques dizaines de kilomètres un peu au Sud-Ouest de Kawasaki se trouve Komaki, une ville de 149 090 habitants. Là, on fête le Honen Matsuri une fête proche du Kanamara Matsuri. Tout comme le Kanamara, le Honen Matsuri est une fête Shinto et célèbre la fertilité, mais aussi la capacité de la Terre à se régénérer et les bonnes recoltes. Elle se fête le 15 mars de chaque année. Souvent appelé l « le festival du pénis », les festivités du Honen débutent à 9h au sanctuaire Tagata. A l’instar du Kanamara, un phalus sculpté est transporté lor d’un défilé au Honen. Avant la procession, des prêtes shintos purifient la route avec du sel. Au cours du défilé mené par des prêtes, on voit défiler un homme masqué représentant Tengu (un monstre mythique traditionnel), des musiciens jouant de la musique gagakou et un certain nombre de femmes de 36 ans portant des phalus de 60 cm de long. Derrière eux, des hommes de 42 ans transportent le grand phallus sculpté. Le défilé commence dans le sanctuaire de Shinmeiu-Sha et se termine à un autre du nom de Tagata-Jinja. A Tagata-Jinja, le nouveau phallus remplace celui de l’année précédente qui sera achetée par des acheteurs privés ou des entreprises.
Le déclin Démographique japonais
Les Japonais célèbrent le sexe oui, mais ils ne le pratique pas. D’après les statistiques du Planetoscope, les Japonais ont en moyenne 48 rapports sexuels par an. Ils sont derniers dans le domaine loin derrière les Grecs qui eux sont à 164 rapports par an en moyenne. Peuplé de 127 millions d’habitants, le Japon pourrait voir sa population diminuer de 40 millions d’habitants d’ici 50 ans. Le premier ministre Japonais Shinzo Abe parle de « crise nationale ». Au Japon, chaque femme met au monde en moyenne 1,3 enfant, ce qui est très bas par rapport au seuil de renouvellement des générations qui est de 2,05 enfants minimum par femme. Mis à part le vieillissement de la population et le faible taux de natalité, conséquences directs du manque d’activité sexuelle du peuple japonais, l’une des raisons du déclin démographique au Japon est la peur de l’échec. Les Japonais craignent tellement l’échec qu’ils sont obligés de se replier sur eux-mêmes. Parmi les jeunes de 18 à 34 ans, 70% des hommes et plus de 60% des femmes sont célibataires. Certains Japonais sont ainsi obligés de développer des affections particulières pour des poupées afin de combler leur manque affectif.
Mais les Japonais n’ont de leçon à recevoir de personne ! Parce que s’ils ont des problèmes de reproduction, ils sont champions en production. Le Japon, faut-il le rappeler, Etat insulaire avec toutes les catastrophes naturelles auxquelles il est confronté est la troisième puissance économique mondiale. Et s’ils ont réussir à faire face à leurs problèmes géographiques, ils trouveront sans doute aisément des solutions à leurs problèmes démographiques.
Le Japon toujours ancré dans
RépondreSupprimerses valeurs ancestrales .C est ce. qui. fait sa force.