Laeticia Diweckou, la jeune Etudiante nommée ministre au Gabon

Laeticia Diwekou avant et après sa nomination

Laeticia Diweckou, une jeune Etudiante fraîchement diplômée de l’Université Omar Bongo à Libreville vient d’être nommée Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des sports et de la culture, chargé du tourisme. Au Gabon, c’est l’une des affaires du moment. 

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La nomination de la jeune ministre est diversement appréciée par l’opinion publique. Tandis que certains félicitent la nouvelle ministre pour son ascension marque d’une avancée en matière d’égalité des chances, d’autres s’interrogent sur ses aptitudes à occuper un tel poste vu son manque d’expérience. 

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La colère des puristes

Titulaire d’un Master en Psychologie du travail obtenu en 2017, Laeticia Diweckou était un parfait inconnu de la scène politique gabonaise avant sa nomination. Elle occupait jusqu’alors le poste de Secrétaire général du conseil provincial de la jeunesse du Moyen-Ogooué et se rendait à son travail en taxi le plus souvent, et parfois à pied. Cela semble choquer certains Gabonais. Bien qu’ils n’aient pas l’air de cacher leur mépris pour la modeste vie de la jeune ministre, ses détracteurs brandissent surtout comme argument ultime de sa réprobation, son manque d’expérience. Ils disent s’interroger sur son état de service.

L'admiration des optimistes

De leur côté, les admirateurs de Mme Diweckou se disent écœurés par la campagne de dénigrement orchestrée par ses détracteurs sur les réseaux sociaux. Ils ne comprennent pas comment le peuple gabonais qui crie à l’égalité des chances et à la solidarité peut se permettre un tel acharnement contre une innocente femme issue du bas peuple. « On a un peuple qui, quel que soit son bord politique n’arrête pas de crier aux valeurs de la solidarité et d’égalité de chance, mais ce soir je découvre que ce ne sont que des slogans politiques pour certains, ils ne les portent pas en eux. », a regretté Cynthia Guiampene, une internaute gabonaise. Pour elle, l’acharnement gratuit contre la jeune dame n’est rien d'autre que la conséquence de sa non appartenance à une classe politique connue des Gabonais, et ses origines modestes. « En effet, quand on entend Diweckou, c’est un nom qui n’interpelle pas dans le paysage politique gabonais, aucun "grand ministre", aucun "grand DG ", aucun "grand général de la défense" ne porte ce nom, du coup la pauvre devient un OVNI qui ne rentre pas dans les castings habituels. », écrit-elle, avant de poursuivre : « Vêtu modestement sans grande marque, les cheveux crépus, elle sort du classique habituel de ses grandes dames de la République qu’on voit chuchoter aux oreilles des ministres lors des grandes messes politiques. En plus on ajoute que la pauvre serait sortie de l’UOB (Université Omar Bongo, ndlr) loin des clichés de toutes ses filles de son âge qui sortent des universités françaises, américaines, canadiennes, voir marocaines ! »

Alors, la nomination d’un jeune issu d’une famille pauvre et fraîchement sortie d’université devrait-elle poser de problème dans des pays en développement comme le Gabon ? Quoi qu’on puisse en dire, ce n’est qu’après sa prestation qu’on peut juger le travailleur. Et les autres pays africains devraient même suivre l’exemple et expérimenter cette approche. On ne devrait pas se cacher derrière de supposées expériences pour ne pas donner leurs chances aux jeunes et écarter les pauvres des affaires d’Etat. D’ailleurs depuis près de 60 ans, voici où les expérimentés, les diplômés de Sorbonne et consorts nous ont mené.

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